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Si je peux par moment juguler les épreuves, les difficultés ou les contrariétés de la vie, il y a d’autres moments où l’épreuve est inévitable. Alors l’épreuve m’interpelle dans plus de présence, dans plus de conscience et en cela elle est initiatique. Il y a certaines douleurs de la vie qui arrivent, quoi que nous puissions faire. Il y a également, plus profondément enfoui au fond de nous tous, un cœur éprouvé, blessé. C’est ce côté sensible, si vulnérable, et si humain au final. Or, c’est dans cette nudité du cœur qu’est le germe de toute compassion. La compassion est cet amour inconditionnel qui n’est pas cette chose grandiose hors de notre portée que nous imaginons. Ceci est une croyance de nos sociétés. La vraie compassion nait quand j’accepte d’être touché-e par ce qui se passe en moi, et autour de moi, sans en devenir l’esclave. Sentir la douleur, l’inconfort, la blessure de mon propre cœur, est le germe de la compassion, si je sais ne pas me perdre dedans. En cela, l’épreuve est une porte qui peut m’ouvrir à un plus grand amour. Il est bon de me rappeler que ce qui demeure de mes actes, c’est la dimension d’amour et de conscience que j’y ai introduite. Qu’il s’agisse d’action ou d’état d’esprit, tout ce que je fais sans amour est du temps perdu. Tout ce que je fais avec amour est du temps retrouvé. Avec Amour, Sophie

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